mercredi 27 janvier 2010

E-googlecentrisme

L’autre jour, j’ai entendu dire d’une dame, que pour elle, l’Internet est la nouvelle religion des jeunes. J’explique un peu la situation.

Dans mon local de stage, fonctionne un bureau, où l’équipe dans laquelle j’ai fait partie, développe un site Internet ludo-éducatif pour des fillettes de 6 – 12 ans. Et dans le même endroit, fonctionne une sorte de boutique qui vend quelques produits «réels» liées au site, comme des bouquins, poupées, t-shirts etc. Ce jour-là la plupart de mes collègues étaient partis à manger et seule mon collègue programmeur et moi se trouvaient au bureau et c’est là quand un client, la dame, entre dans la boutique. Entre le programmeur et la graphiste, ça été plutôt la graphiste la personne choisie à aller accueillir la cliente et lui donner quelques informations sur la boutique/site. Pas de choix, on y va.

La dame devait avoir environ soixante ans, se disait maîtresse retraitée et curieuse, a voulu savoir qu’est-ce que c’était cette jolie boutique avec ce drôle de nom « museworld.net » marqué à la façade. Une heure de conversation a été passée. Moi en essayant d’expliquer un univers virtuel ludique pour les enfants et complètement flou, pour la personne qui m'écoutait. La dame faisait des commentaires comme même intéressantes. Des commentaires de quelqu’un entouré par les mots, ordinateur, Internet, Mail, Chat, Google et qui finalement ne comprenait pas vraiment de quoi ils s’agissaient. Pourtant elle avait une opinion très bien conçue sur le sujet et pour elle tout ça était en vérité, que la nouvelle religion pour les jeunes.

L’Internet, notre nouvelle religion ?

Il est vrai que en ces dernière temps, j'ai pris une nouvelle habitude. Chaque jour, si possible, à part et après le petit-déjeuner, j'ai une activité a mon avis, importante, et qui me rend plutôt heureuse. Ce sont mes prières. Normalement je les fais le matin, mais peu importe l’heure du jour, l’important c'est qu’elles soient faites. Au moment de prier, je me dirige alors vers mon petit autel, un merveilleux MacbookPro et je me concentre.

La première prière, c'est au Saint l'un des plus appréciés, Le Saint Gmail, le saint des nouvelles les plus importantes, de celles qui arrivent et des celles qui partent. Le Saint Gmail est un Saint tellement fort, qu’il me faut lui penser quelques fois dans la journée, puisqu’en envoyant la foi et les pansements positifs il est certain que nous en recevrons en retour. Puis, les Saints Flickr et Facebook, des Saints aussi puissants. En priant à ces deux Saints, nous restons reliés à nous proches, à leur vie, leur travail et leur créativité. Ce sont les Saints de l’union, de la communion et de la communauté. Priez aux Saints et vous n’allez plus vous sentir «seuls».

Aussi important, ce sont mes prières au Saint Blog. Le Saint Blog c’est le Saint de la lumière ! Priez pour lui et en retour, vous serez bénis par les chemins certains aux lumières, au divin. Puis il est possible que je réalise aussi une petite prière au Saint de la vision, le Saint Youtube, pour postérieurement, poser mes incertitudes au grand Dieu, à mon fidèle Oracle, à GOOGLE.

C’est Google le majeur des majeurs, c’est lui qui donne les chemins, l’ensemble de toutes les divinités ; les sites ! À toutes mes questions je suis certaine d’avoir les bonnes réponses ; Wikipédia !

En Google, je crois et je suis fidèle.


Artwork : Stéphane Massa-Bidal ou Hulk4598 ou Rétrofuturs



Qu’est-ce que nous rendra idiot, Google ?

Imaginer que dans un intervalle de six décennies la complexe machine à calculer qui occupait une chambre allait donner la place à une machine par fois de la taille de la paume de la main et qui se trouve dans un grand nombre de foyers au monde. Pas moins complexe, cette même machine devient pour beaucoup, objet indispensable et outil qui gère des activités quotidiennes et même habituelles. Cette propagation d’achat des ordinateurs vient aussi accompagné de la popularisation de l’Internet et il est également difficile de penser les premiers idées de conception d’un réseau d’ordinateurs et de l’Internet telle quelle est aujourd’hui.

L’Internet est partout, à la maison, au travail, dans la bibliothèque, dans les cafés, métro, même les jardins municipaux. Les gens se trouvent dans les espaces publics, elles y sont présentes, mais elles n’y sont pas forcément, car elles sont complètement immergées dans leurs petits écrans. Elles se trouvent en réalité, dans un endroit qui s’appelle mail, google, facebook, site du Le Monde etc.

Le Net englobe un groupe de nouvelles habitudes qui vont dans le sens d’espace ; entre homme – machine – environnement. De temps ; les heures que nous consacrons chaque jour à se balader sur le terrain virtuel. Le courrier électronique est devenu un important moyen de communication et dont nous y passons aussi du temps. De lecture ; la position du texte à l’écran, le sens de lecture et le grand nombre d’informations (hyper-liées) que nous absorbons par rapport au temps que ça se prend. D’écriture ; la façon d’écrire des textes, ce nouveau langage plain de raccourcis qui dépassent même la notion de langage informel.

Encore une fois la technique s’intègre dans les pratiques du quotidien. Dans ce système, elles évoluent selon nous besoins, en déterminant des nouvelles habitudes.

Le social détermine la technique, pour que la technique détermine le social.

L’arrivée des nouvelles technologies, comme dans le cas de l’écriture, l’imprimerie, la radio, la télévision, déclanche des nombreuses critiques et même la peur de ses effets. Il est difficile de prendre une distance de ce que nous sommes en train d’éprouver pour avoir une position critique. Peut-être il va falloir attendre pour l’arriveé d’une nouvelle technologie pour s'arrêter d’attaquer celle d’avant et sans avoir peur, admettre ses bénéfices.
Donc pour le moment on se questionne.

Si selon l’ordre de McLuhan, la lumière électrique est de l’information pure. Le contenu de l’écriture, c’est la parole. Le mot écrit est le contenu de l’imprimé, celui du télégraphe, et le contenu de la parole c’est la pensée… Quel est le contenu de l’Internet, c’est quoi son message ? Comment ce média modèle le processus de la pensée ?

« L’Internet, un système informatique d’une puissance inouïe, inclut la plupart de nos autres technologies intellectuelles. Il devient notre plan et notre horloge, notre imprimerie et notre machine à écrire, notre calculatrice et notre téléphone, notre radio et notre télévision. »

Peut-être que l’Internet a plus d’un message et il n’est pas faux que nous habitudes intellectuelles d’absorber les informations ont une autre dynamique avec le Web.

En attendant les réponses et les effets, il nous reste à observer notre usage de ce média et quels sont ses bénéfices dans nos activités quotidiennes. En sachant qu’un nouveau média ne remplace pas un autre et l’idée que l‘Internet transforme nous capacités me paraît aussi un peu étrange. Nous ne perdons pas nos capacités, nous les adaptons. Je préfère penser que pour une première fois nous pouvons avoir l’accès immédiat à toute sorte d’information, d’en donner et d’en recevoir. Différemment des autres médias, surtout la télévision, nous avons la possibilité d’interaction à la place de rester passives et de faire qu’avaler du contenu. Pouvoir partager les mêmes intérêts avec des gens de l’autre bout du monde, faire des échanges. Ce sont des activités nouvelles qui je trouve d’avantage que fassent partie de mon quotidien.

Toutefois le Net est la technologie qu’englobe tous les médias dans un seul et nous recevons toutes ces informations en temps record. La quantité et le temps sont deux composants clés.
Qu-elle est « la » bonne information pour l’intervalle d’un clique ?
Qui prend cette responsabilité de choix ?
Qui a alors, le monopole des informations que je cherche ?

...


jeudi 22 janvier 2009

La Science des Rêves

La Science des Rêves
de Michel Gondry

L’intitulé La Science de Rêves est un film du réalisateur français Michel Gondry sorti dans les salles de cinéma pendant l’été de 2006. C’est une production des studios Partizan et une co-production des studios Gaumont. Le casting est composé par des jeunes talentueux comme l’acteur mexicain Gabriel Garcia Bernal et l’actrice Charlotte Gainsbourg.

Le film a été positivement critiqué par sa narrative simple et pour son style, que contrairement à la narrative, possède d’un rythme très vivant. La Science des Rêves a plaine d’astuces ; un goût prononcé par les couleurs, formes et décors, par des animations à l’ancienne, par le jeu d’acteurs et par les transformations surréalistes des lieux et des personnages. Le cinéaste Michel Godry semble réaliser dans ce film un rêve d’enfant où les limites d’imagination, création et exécution n’existent pas.

Ce n’est pas étonnant trouver que c’est un film de ce type de langage. Michel Gondry, le réalisateur du film, a initié sa carrière dans le domaine du vidéo clip et de la publicité. Des artistes comme Massive Attack, Björk. The White Stripes et Chemical Brothers, qui sont célèbres par leur originalité dans leur travail, ont travaillé avec Gondry dans la production de leurs vidéo clips.

La liberté de création et l’esthétique vidéo clip peut influencer le réalisateur dans ses œuvres, mais il paraître savoir faire bien la distinction entre ces différents médiums. La Science de Rêves est son troisième long-métrage et la production suivante à Eternal Sunshine of the Spotless Mind, qui fut la grande réalisation de Gondry, une grande réussite et un film très bien commenté.

La Science de Rêves rencontre l’histoire de Stéphane, un jeune artiste mexicain que suite au décès de son père quitta le Mexique pour s’installer chez sa mère, à Paris. Pour s’assurer le passage de son fils à Paris, la mère de Stéphane lui trouve un emploi peu stimulant dans une fabrique de calendriers que ne fait rien que stimuler le jeune artiste dans sa fuite de la réalité et ses difficultés de différencier ses rêves de la vie réelle. Pour Stéphane les idées, mémoires du passé, l’amour, l’amitié et relations, des musiques et images sont tous des ingrédients pour une combinaison pour la recette d’un rêve. Et c’est à travers de son émission de télé où tout est fait en carton qui Stéphane nous explique cette recette pas mois intéressante !

C’est dans le monde des rêves et imaginations que nous suivons Stéphane, dès son retour et ses relations avec ses parents, de sa petite chambre et de son bureau de son employeur, jusqu’au jour où il apparaît Stéphanie, qui vient juste d’emménager en face de chez Stéphane. Une jeune fille sensible et aussi plaine d’idées qui fera partie de la réalité créative de Stéphane et de ses rêves...

Quelques images du film :



La Science des Rêves :

du collage dans la septième art.

La Science des Rêves parle de l’art et de la manière de rêver en couleurs, de la réalité ludique du protagoniste Stéphane, le rêveur intense qui ne sais plus quand il est éveillé.

D’une manière intentionnelle, ou pas, Michel Gondry touche les théories sur les rêves, cette découverte de l’inconscient et de « nous-mêmes » et forcement, il fait appel à l’oeuvre de Sigmund Freud : La science des rêves. Le film ouvre des discussions à des analyses sur les rêves, la psyché, le surréalisme… Mais avant tout il est nécessaire faire une analyse de base, plus simple, une analyse qu’il ne touche pas les théories, mais les sensations que le film nous passe, à nous comme individus rêveurs et téléspectateurs de cinéma.

Le film est pour cette étude un objet d’analyse de choix personnel tant qu’un choix d’une œuvre qui s’encadre dans le contexte de « collage ». Quand le thème collage a été lancé je n’ai pas pu penser que à ce film. Le sens de collage est présent dans le film de plusieurs façons. D’abord par son esthétique, ses scénarios, les compositions des couleurs, les animations et la mise en scène des espaces.

L’émission de télé de Stéphane faite en carton, les scènes de ses rêves faits en stop motion, le monde que Stéphane crée avec Stéphanie. Tout a un langage de dessins, travaux et activités d’enfant, des choses faites en papier, crayon et colle. L’impression que le film nous passe c’est que le collage dans son sens pur est présent du début à la fin de ce long-métrage.

Puis, le collage de temps, des personnages, des scénarios, qui semblent à n’est pas avoir une époque défini. Le film se passe à Paris de nous jours, mais avec des personnages et une esthétique un peu des années 60.

Le film peu parler tout simplement juste d’un univers ludique, d’un personnage bricoleur bourré d’énergie, inventeur à l’imagination débordante. D’un monde où, par fois, il veut mieux rester dans l’imaginaire, dans les rêves à la place de vivre une réalité dure et très peu intéressante.

Ce monde ludique crée par Stéphane transformé en scènes surréalistes et une narrative qui devient vite un lumineux labyrinthe d’interpénétration entre rêve et réalité. L’histoire se transporte à des endroits et à des événements fabuleux, des mystérieux coins qui servent de refuge imaginaire du jeune artiste.

Et encore une fois il est dit que ça, c’est juste une simple analyse d’une spectatrice, de quelqu’un que se fascine par le septième art et surtout quand celui-ci nous permet transporter à travers de ses images à un autre monde, un monde de rêves !

Les autres disciplines, pas mois intéressants, mais qui sont pour moi une sorte de terrain dangereux, car elles ne font pas partie de mon domaine, ne me donnent pas de choix que laisser cette discussion « ouverte ». En attendant de la reprendre le jour où nous nous retrouverons pour parler des objets qui nous plaisent et qui font appel au thème « collage ».

Donc c’est lancé la discussion ! Parlons en des nous rêves, de notre imaginaire, d’un monde créatif de surréalisme et psychanalyse !

Bande d'annonce :



Extrait :







lundi 8 septembre 2008

O belo cinema p&b francês de 50 - 60




Ontem assisti "Ascenseur pour l'échafaud" um filme de 58 do francês Louis Malle, em português o título é traduzido para "Ascensor para o cadafalso". Eu estou longe de entender de cinema e sair escrevendo opiniões por aí sobre a sétima arte. Mas gosto bem, e muitas vezes assisto coisas que me agradam muito, como esse filme. E como não tenho lá os critérios de um bom cinéfilo, pra mim o bom filme é aquele que me toca; com suas cores, ambientes, sons e música, figurinos e uma estética em geral.

Este filme, "Ascenseur pour l'échafaud", é um prato cheio desses bons critérios. Pra começar pela música, toda a trilha do filme foi feita por Milles Davis. A música se mistura perfeitamente com a luz e sombra maravilhosa da Paris dos anos cinquenta e da bela atriz Jeanne Moreau. O filme tem um ritmo ótimo, um roteiro muito bom e... não sei bem como dizer, mas ele tem aquele "formato e efeito" dos filmes franceses em preto e branco dos anos 50 e 60 que eu acho sensacionais! Outros que também estão nessa listinha são os filmes: "Les Quatre Cents Coups"(Os Incompreendidos), "À bout de souffle" (Acossado) e "Belle de Jour" (A Bela da Tarde).

(...Procurando as traduções dos nomes dos filmes para o português acabo de descobrir que o tal "formato e efeito" de que tanto gosto também pode ser chamado de nouvelle vague? doup!!)

Bom, o Post vai como dica pro kit "bom filme+sofá+pipoca+e se rolar, namorado"!
E agora também, como a lição do dia: nouvelle vague, iê! :P

jeudi 20 décembre 2007

Apresentação

Uma vez me disseram pra criar um blog pra que assim eu escrevesse e pudesse organizar minhas idéias, bom, não criei um blog, ao invés disso, comprei um moleskini de folhas de alta gramatura. Foi ótimo, não organizei nada, mas desenhei bastante.

Daí me disseram de novo pra criar um blog pra que eu escrevesse e pudesse organizar minhas idéias, bom, não criei um blog, ao invés disso criei uma conta no flickr. Apaixonei pelo mundo de coisas bonitas e inspirantes do programa e não organizei idéia alguma, mas me surgiram várias e novas delas! ;)

Aí continuam me dizendo pra criar um blog, pra que eu possa escrever e organizar minhas idéias, o blog taí e continuo não escrevendo... E as idéias? Bem, essas daí, percebe-se como andam! Uma zona!!