jeudi 22 janvier 2009

La Science des Rêves

La Science des Rêves
de Michel Gondry

L’intitulé La Science de Rêves est un film du réalisateur français Michel Gondry sorti dans les salles de cinéma pendant l’été de 2006. C’est une production des studios Partizan et une co-production des studios Gaumont. Le casting est composé par des jeunes talentueux comme l’acteur mexicain Gabriel Garcia Bernal et l’actrice Charlotte Gainsbourg.

Le film a été positivement critiqué par sa narrative simple et pour son style, que contrairement à la narrative, possède d’un rythme très vivant. La Science des Rêves a plaine d’astuces ; un goût prononcé par les couleurs, formes et décors, par des animations à l’ancienne, par le jeu d’acteurs et par les transformations surréalistes des lieux et des personnages. Le cinéaste Michel Godry semble réaliser dans ce film un rêve d’enfant où les limites d’imagination, création et exécution n’existent pas.

Ce n’est pas étonnant trouver que c’est un film de ce type de langage. Michel Gondry, le réalisateur du film, a initié sa carrière dans le domaine du vidéo clip et de la publicité. Des artistes comme Massive Attack, Björk. The White Stripes et Chemical Brothers, qui sont célèbres par leur originalité dans leur travail, ont travaillé avec Gondry dans la production de leurs vidéo clips.

La liberté de création et l’esthétique vidéo clip peut influencer le réalisateur dans ses œuvres, mais il paraître savoir faire bien la distinction entre ces différents médiums. La Science de Rêves est son troisième long-métrage et la production suivante à Eternal Sunshine of the Spotless Mind, qui fut la grande réalisation de Gondry, une grande réussite et un film très bien commenté.

La Science de Rêves rencontre l’histoire de Stéphane, un jeune artiste mexicain que suite au décès de son père quitta le Mexique pour s’installer chez sa mère, à Paris. Pour s’assurer le passage de son fils à Paris, la mère de Stéphane lui trouve un emploi peu stimulant dans une fabrique de calendriers que ne fait rien que stimuler le jeune artiste dans sa fuite de la réalité et ses difficultés de différencier ses rêves de la vie réelle. Pour Stéphane les idées, mémoires du passé, l’amour, l’amitié et relations, des musiques et images sont tous des ingrédients pour une combinaison pour la recette d’un rêve. Et c’est à travers de son émission de télé où tout est fait en carton qui Stéphane nous explique cette recette pas mois intéressante !

C’est dans le monde des rêves et imaginations que nous suivons Stéphane, dès son retour et ses relations avec ses parents, de sa petite chambre et de son bureau de son employeur, jusqu’au jour où il apparaît Stéphanie, qui vient juste d’emménager en face de chez Stéphane. Une jeune fille sensible et aussi plaine d’idées qui fera partie de la réalité créative de Stéphane et de ses rêves...

Quelques images du film :



La Science des Rêves :

du collage dans la septième art.

La Science des Rêves parle de l’art et de la manière de rêver en couleurs, de la réalité ludique du protagoniste Stéphane, le rêveur intense qui ne sais plus quand il est éveillé.

D’une manière intentionnelle, ou pas, Michel Gondry touche les théories sur les rêves, cette découverte de l’inconscient et de « nous-mêmes » et forcement, il fait appel à l’oeuvre de Sigmund Freud : La science des rêves. Le film ouvre des discussions à des analyses sur les rêves, la psyché, le surréalisme… Mais avant tout il est nécessaire faire une analyse de base, plus simple, une analyse qu’il ne touche pas les théories, mais les sensations que le film nous passe, à nous comme individus rêveurs et téléspectateurs de cinéma.

Le film est pour cette étude un objet d’analyse de choix personnel tant qu’un choix d’une œuvre qui s’encadre dans le contexte de « collage ». Quand le thème collage a été lancé je n’ai pas pu penser que à ce film. Le sens de collage est présent dans le film de plusieurs façons. D’abord par son esthétique, ses scénarios, les compositions des couleurs, les animations et la mise en scène des espaces.

L’émission de télé de Stéphane faite en carton, les scènes de ses rêves faits en stop motion, le monde que Stéphane crée avec Stéphanie. Tout a un langage de dessins, travaux et activités d’enfant, des choses faites en papier, crayon et colle. L’impression que le film nous passe c’est que le collage dans son sens pur est présent du début à la fin de ce long-métrage.

Puis, le collage de temps, des personnages, des scénarios, qui semblent à n’est pas avoir une époque défini. Le film se passe à Paris de nous jours, mais avec des personnages et une esthétique un peu des années 60.

Le film peu parler tout simplement juste d’un univers ludique, d’un personnage bricoleur bourré d’énergie, inventeur à l’imagination débordante. D’un monde où, par fois, il veut mieux rester dans l’imaginaire, dans les rêves à la place de vivre une réalité dure et très peu intéressante.

Ce monde ludique crée par Stéphane transformé en scènes surréalistes et une narrative qui devient vite un lumineux labyrinthe d’interpénétration entre rêve et réalité. L’histoire se transporte à des endroits et à des événements fabuleux, des mystérieux coins qui servent de refuge imaginaire du jeune artiste.

Et encore une fois il est dit que ça, c’est juste une simple analyse d’une spectatrice, de quelqu’un que se fascine par le septième art et surtout quand celui-ci nous permet transporter à travers de ses images à un autre monde, un monde de rêves !

Les autres disciplines, pas mois intéressants, mais qui sont pour moi une sorte de terrain dangereux, car elles ne font pas partie de mon domaine, ne me donnent pas de choix que laisser cette discussion « ouverte ». En attendant de la reprendre le jour où nous nous retrouverons pour parler des objets qui nous plaisent et qui font appel au thème « collage ».

Donc c’est lancé la discussion ! Parlons en des nous rêves, de notre imaginaire, d’un monde créatif de surréalisme et psychanalyse !

Bande d'annonce :



Extrait :